Coordinateur Scientifique :
Denis Peschanski – Directeur de recherche au CNRS

Porteur du projet :
HESAM Universités

Mots clés :
Neuropsychologie, Sciences cognitives, Sciences Humaines et Sociales

Equipex Matrice : Etudes transdisciplinaires sur la mémoire

L’hypothèse

La question est celle d’étudier les rapports entre mémoire individuelle et mémoire collective, entre le psychique et le social.
Les historiens ou les sociologues s’attachent à comprendre comment fonctionne la mémoire d’une société, mais sans jamais s’intéresser sauf exception à ce qui se passe dans le cerveau. A l’inverse les neuroscientifiques s’intéressent aux dynamiques cérébrales de la mémoire mais, pour la plupart, ne s’interrogent pas sur la construction sociale d’une mémoire collective. Nous faisons l’hypothèse qu’il n’est pas possible de comprendre comment fonctionne la mémoire sans prendre en compte tous les aspects dans une approche transdisciplinaire: en un mot fair travailler ensemble les sciences humaines et sociales, les sciences du vivant et les sciences de l’ingénierie.

24 partenaires

Mémoriaux, fondations, une dizaine de laboratoires à Paris, Lyon, Nice, Caen et Rennes (sur le signal, le passage de l’oral à l’écrit, l’analyse lexicométrique et syntaxique, l’histoire et la sociologie du contemporain), deux directions de Ministères, les Archives Nationales, l’INA et France Télévisions, le CNRS, Université Paris 1.

Les approches

Deux événements privilégiés : Seconde Guerre mondiale et 11 septembre 2001.

Deux grands programmes : d’une part, repérer et étudier les grands récits nationaux sur ces grands événements (avec une place essentielle tenue par les journaux télévisés) et les confronter avec les paroles des témoins et leur évolution, et la réaction du grand public ; d’autre part, étudier les comportements des publics de mémoriaux. Le défi majeur est de se focaliser sur le récepteur plus que sur l’émetteur, sur le visiteur plus que sur le concepteur, sur l’auditeur plus que sur l’auteur. Par son approche transdisciplinaire, internationale et transprofessionnelle, le projet n’a pas d’équivalent et il s’articule sur un programme franco-américain « Memory in Global Change ».