L’Incubateur au Forum de NIMS

Le Forum des NIMS, à destination des chercheurs, étudiants et professionnels de la médiation et de la communication scientifique, vise à éclairer les pratiques nouvelles et innovantes en la matière. L’Incubateur était invité à cette 4ème édition, tenu le 13 juin à Grenoble, qui s’intéresse à la médiation par la narration immersive et interactive.

POURQUOI NOS PROJETS SONT INNOVANTS ?

La participation au forum des NIMS a permis aux cinq groupes de l’Incubateur de partager avec les professionnels de la culture scientifique et technique l’avancement de leurs projets de médiation.

Cette journée a également permis aux différents groupes de l’Incubateur de découvrir les autres projets de médiation présentés tout au long de la journée et qui, au même titre de l’Incubateur, utilisent un format immersif et interactif.

Les sciences en jeu vidéo : médiation scientifique et scénarisation, ce que le game design peut nous apprendre

Les médiateurs.trices scientifiques s’intéressent de plus en plus au contenu scientifique dans les jeux vidéos, ces deux derniers interagissent pour un résultat ludique et instructif. Les chercheurs et les professionnels de la culture scientifique et techniques s’accordent à dire qu’on doit accorder plus de place à la scénarisation du jeu.

Pour nous raconter leurs expériences en médiation scientifique via le game design, le forum de NIMS a fait appel, entre autres intervenants, à Raphaël Granier, Directeur de recherche au CNRS, il travaille au laboratoire Leprince-Ringuet de l’École Polytechnique. Raphaël qui est chercheur en physique des particules et écrivain de science fiction, s’intéresse depuis 2014 à  la diffusion des sciences par le vecteur vidéoludique.

Dans son laboratoire, Raphaël a développé une activité liée aux jeux vidéo et à la réalité virtuelle et il est convaincu que voir des collisions de particules en réalité virtuelle, en volume, permettra de mieux les appréhender. Il dirige la réalisation d’un premier jeu sur la physique des particules, lancé en 2019 par sa Fondation Cassagnac et l’École polytechnique et financé par Ubisoft.

Quand les jeux vidéos sont mêlés à la science c’est une opportunité pour appréhender cette dernière. Au delà du ludisme présent dans les jeux, le contenu scientifique est primordial et il tend de mieux en mieux à traduire une vérité scientifique. Et c’est dans cette lignée que s’inscrit le projet ComplexCité qui a choisi comme support de médiation un web documentaire interactif qui place l’utilisateur dans un jeu de rôles, lui permettant de visualiser l’évolution du système urbain suite à ses choix d’infrastructures.

Le projet ClimarisK intègre le game design dans leur dispositif de médiation qui propose une application de jeu (sur smartphone et tablette) ludique et instructive, où les joueurs sont amenés à prendre des décisions au niveau local, régional ou global pour limiter le dérèglement climatique en cours, lié aux émission massives de gaz à effet de serre.

Le storytelling scientifique : l’art de raconter de belles histoires… sans raconter les mêmes histoires

Certains schémas narratifs parviennent efficacement à capter notre attention lors de conférences ou à la radio. Mais, la narration existe depuis toujours que certains schémas risquent de devenir récurrents. Pour gagner en pertinence, d’autre formats de narration voient le jour, on entend parler de pitchs rapides mais efficaces comme Ma thèse en 180 secondes dont l’invité Ludovic Lecordier, formateur pour M180 et fondateur de Spontanez-vous,  nous a présenté les avantages et les défis. On parle aussi de journalisme scientifique mobile et voyages autour des sciences tel que Science Vagabonde, présenté par Mariana Diaz et Thibaud Sauvageon qui se sont lancés dans un tour du monde afin de rencontrer les différents acteurs du monde des sciences dans toute leur diversité.

Le projet Incubateur Blue DiplomaSEA, se base également sur la construction du discours : le storytelling  représente le point en commun entre ces différentes initiatives, et propose des jeux sérieux destinés aux professionnels et au grand public pour porter à connaissance les enjeux de la protection des écosystèmes en Haute-mer où la biodiversité est très riche mais peu protégée. Ce projet de médiation met en lumière l’importance de la négociation de compromis, face à la complexité de la problématique du développement durable et de la gouvernance en haute mer, dans la perspective de la reconnaissance par la communauté internationale de l’océan en tant que bien commun de l’humanité.

Vu d’ailleurs, un éclairage sur les médiations scientifiques : la scénographie immersive

La scénographie immersive est la nouvelle façon de faire, qui se développe de plus en plus en France, pour découvrir les expositions scientifiques et artistiques. Le forum des NIMS a accueilli en début d’après-midi la scénographe Clémence Farrell, de l’Agence Clémence Farrell qui travaille sur plusieurs projets immersifs en France et outre-manche, pour partager avec nous quelques une de ses expériences.

Parmi les travaux d’exposition immersive de Clémence Farrell : L’Historial de Jeanne d’Arc qui a ouvert ses portes à Rouen en 2015. L’Historial  n’est pas un musée traditionnel d’objets de collection mais un parcours spectacle qui raconte l’incroyable destinée de l’héroïne avec beaucoup d’émotions en faisant appel à la technologie et à l’innovation.

Et parce qu’une image vaut mille mots, découvrons l’exposition immersive  sur l’histoire de la pucelle d’Orléans en images :

Dans nos projets d’Incubateur, deux groupes ont fait le choix de vulgariser les systèmes complexes  à travers des expositions interactives qui invitent les visiteurs à s’approprier l’expo et à interagir avec elle.

La Complexité en Question (s) propose au visiteur de découvrir les différentes règles qui régissent les systèmes complexes à travers une exposition participative et interactive conçue sous la forme d’un labyrinthe et basé sur une série de questions faisant référence à des situations familières. L’expo invite le public à expérimenter concrètement ces situations et lui permet de découvrir les caractéristiques qui définissent les systèmes complexes.

A travers un parcours scénarisé dans plusieurs espaces thématiques, groupe Langage complexe comme Bonjour propose “une expo dont vous êtes le héros”. L’exposition proposée par le groupe aborde les différentes facettes du langage, multiéchelle, plurimodal, transculturel et interdisciplinaire considéré comme étant un système complexe au sens scientifique du terme.

 

Vulgariser la complexité : pourquoi est-ce un défi ?

La complexité est un sujet intéressant et passionnant mais difficile à vulgariser. L’étude des systèmes complexes remonte aux années 80, ce qui fait que la période de l’apparition de ce domaine d’application est relativement récente. Les scientifiques n’ont pas fini de révéler ses tenants et aboutissants.

La recherche autour des systèmes complexes est une approche interdisciplinaire dont les problématiques sont au coeur des débats sciences et société. Et quoi que l’appellation des systèmes complexes n’est pas populaire chez le grand public, chacun de nous y est confronté quasi-quotidiennement. Ainsi, nous les retrouvons dans les transports, les molécules, les réseaux sociaux, la ruche des abeilles, le cerveau, le système financier, les langues, etc.

Au vu de leur caractère interdisciplinaire et omniprésent, il est nécessaire de faire connaître les systèmes complexes au grand public et de l’aider à les appréhender.

Comment relever le défi et vulgariser la complexité des systèmes qui nous entourent ?

Exploiter les outils des systèmes complexes

Dans le langage courant, ce qui est complexe est souvent inexplicable. Or, les systèmes complexes sont présents partout et il est important de les appréhender car, ils ont des comportements non intuitifs, souvent contradictoires au bon sens qui guide nos décisions.

L’une des approches possibles pour vulgariser les systèmes complexes serait d’exploiter ses propres outils tel que le big data pour aboutir à une Data visualisation qui représente une démarche de médiation scientifique.

Prenons l’exemple des réseaux sociaux qui constituent de nos jours une plateforme digitale qui joue un rôle indéniable dans plusieurs disciplines. Dans le champ politique, les partis politiques utilisent les masses de données issues des réseaux sociaux pour analyser les opinions des électeurs. Mais qu’en est-il de la collecte des données par les citoyens? Pour répondre à cette probématique de médiation scientifique, l’institut des systèmes complexes a élaboré le projet Politoscope.

Le Politoscope est né pour mettre les outils de la recherche à la disposition des citoyens afin d’analyser les prises de parole des candidats à la présidentielle et de leurs communautés. Actuellement, à l’occasion du lancement du Grand Débat National, Politoscope met en ligne une visualisation interactive de 986 promesses des candidats à la présidentielles de 2017.

La démarche de la Data visualisation permet d’illustrer des chiffres et des informations bruts en objets visuels. Elle aide à éclairer des informations en apparence complexes pour les rendre déchiffrables par le grand public.

 

Confronter le public aux propriétés des systèmes complexes

Pour vulgariser les systèmes complexes, il est envisageable d’interroger quelques unes des propriétés qui les singularisent. Pour chacune d’elles, il est possible de trouver des exemples de la vie réelle qui l’illustrent.

Cette approche permet à la fois de se familiariser avec les systèmes complexes mais surtout d’apporter au grand public quelque chose de concret, de compréhensible, de visualisable voire expérimental.

C’est la démarche suivie par l’équipe Complexité en questions (S) qui, dans le cadre de l’Incubateur CNRS, propose un format de médiation scientifique innovant à même de vulgariser les systèmes complexes. À travers un parcours thématique à énigmes inspiré de l’Escape game, le visiteur passe par  sept portes pour vulgariser sept des propriétés des systèmes complexes : l’auto-organisation, le chaos déterministe, l’émergence, le hiatus local vs. global, l’intelligence collective, la non-linéarité et la pluridisciplinarité.

 

Post de blog rédigé par Kawtar Mawas, auditrice au Magister sur la Médiation Socio-Culturelle des Sciences et Techniques en société (CNAM) et stagiaire Communication Scientifique à l’ISC-PIF. 

Prototype de médiation scientifique

Qu’est ce qu’un prototype ?

Le prototypage est né avant l’ère numérique. Aussi loin qu’on remonte dans l’histoire de la création, le prototype a existé. Les peintres, avant de dessiner leur oeuvre, réalisaient tout d’abord des croquis, des esquisses puis des ébauches.

Un prototype, de manière générale, sert à donner un avant goût du projet final, à tester ses fonctionnalités et à valider l’intérêt qu’il suscite chez le public cible.

Qu’est ce qu’un prototype de médiation scientifique ?

Dans un projet de médiation scientifique innovante, il est utile de réaliser un prototype. Ce dernier sert à représenter le dispositif de médiation scientifique, à montrer comment celcui-ci fonctionne et à valider le projet. C’est un dispositif concret et fonctionnel mise à la disposition d’un échantillon du public cible pour qu’il l’expérimente.

Il peut s’agir d’une maquette, d’un dessin, du plan de l’exposition prévue,  d’une affiche, de l’interface numérique pour un jeu vidéo, de la mise en scène du web documentaire, etc.

Un exemple type ?

L’un des exemples les plus notables de projets de création de prototypes est incontestablement MUSEOMIX.

Museomix est un marathon créatif de 3 jours dans les musées, durant lesquels une équipe se fédère autour d’une idée pour réaliser un prototype.

Le prototype n’est pas un projet fini, même s’il fonctionne. Chaque prototype est documenté par son équipe de la manière la plus exhaustive possible, y compris avec son code source. Généralement, le musée conserve les prototypes plusieurs jours après la fin de Museomix afin de les tester à son public.

Explorez les prototypes de Muséomix ici

Crédit photo : Muséomix 

Un prototype signé Muséomix

ART TELECOM est un dispositif composé de deux cabines téléphoniques interconnectées par un dispositif de communication audio, placées face aux œuvres que l’équipe propose comme support d’échange aux visiteurs. Les deux cabines téléphoniques sont placées dans deux musées différents face à deux œuvres choisies pour leur complémentarité ou leur sens commun. Dans chacune des cabines, un visiteur peut soit initier l’appel, soit le recevoir.

Après sa disparition de nos rues, la cabine téléphonique se retrouve au musée pour raconter un tableau à un-e inconnu-e… C’est l’expérience ART TELECOM proposée aux visiteurs du Palais des Beaux-Arts, en faisant dialoguer deux œuvres par la médiation des visiteurs.

Crédit Vidéo : Muséomix 

Les objectifs de la phase Itération de l’Incubateur

La session du 15 mars 2019 annonce le lancement de la 3ème et dernière phase de l’Incubateur, dite phase Itération. Cette phase se déroule sur trois mois durant lesquels les participants sont amenés à faire évoluer le concept de leurs projets respectifs, les expérimenter et les améliorer.

Cette phase est marquée par quatre étapes :

Première étape : Clarification de l’idée du projet

A ce stade, la fiche projet représente le document qui résume l’objectif du projet, définit sa problématique ainsi que le public visé et expose les enjeux et les dispositifs de médiation scientifique.

La 3ème session a permis aux participants des cinq groupes de peaufiner cette fiche pour la rendre très claire dans la perspective de la soumettre à l’avis extérieur des expert.e.s.

A présent, chaque groupe est tenu de mettre au propre sa fiche projet en complétant ce qui a déjà été rédigé avec deux éléments supplémentaires :

  • Résumé académique : Un résumé académique d’une demie-page qui fait office d’un appel à partenariat. A travers ce résumé, la public académique doit être en mesure de juger le travail scientifique du projet pour vous proposer son expertise.
  • Résumé grand public : Un résumé grand public d’une demie-page qui doit avoir une vocation commerciale, en d’autres termes, vendeur du projet, qui attirerait votre cible à visiter votre exposition ou à expérimenter votre jeu interactif. Ici, le choix des mots est important. Des mots simples mais engageant.

Il est important de garder à l’esprit qu’un résumé doit être bref et précis afin de permettre à l’auteur de prendre connaissance du contenu essentiel (contexte, objectif et méthodes) d’un document avec rapidité et précision.

Deuxième étape : Expérimentation de l’idée

La dernière session de l’Incubateur a permis aux membres des cinq projets de recueillir de nouvelles idées grâce aux retours et aux réactions du panel d’expert.e.s invité ce jour-là. A présent, chaque groupe est invité à consulter des experts en lien direct avec le format et le sujet du projet, par mail, visioconférence, réunion de présentation…

Consulter des expert.e.s, mais pas seulement! Un projet à destination d’un public large doit d’abord trouver écho chez ce public, c’est pourquoi il est tout aussi important de consulter votre entourage le plus proche à savoir vos amis, vos collègues, votre famille et de tester avec eux votre prototype.

Troisième étape : Création d’un prototype

La réalisation d’un prototype est une étape délicate dans le projet de l’Incubateur puisqu’elle donne une image concrète sur la réalisation du projet. Le prototype n’est pas le dispositif de médiation final mais il le reflète. Il peut s’agir d’une maquette, du plan de l’exposition prévue,  de l’interface numérique pour un jeu vidéo, de la mise en scène du web documentaire, etc.

Consulter le post dédié à la création du prototype sur ce lien.

Quatrième étape : Rédaction du dossier de présentation

Après avoir complété tous les éléments du projet, il est temps de les rassembler dans le dossier de présentation. Ce dernier comprend :

  • Fiche projet
  • Résumé académique et grand public
  • Moodboards
  • Prototype
  • Description détaillée du contenu
  • Budget et calendrier prévisionnels

Forum de NIMS et congrès de l’AMCSTI

A l’issue de la phase Itération, les cinq groupes de l’Incubateur sont invités à présenter leur prototype le 13 juin à Grenoble, lors du forum de NIMS – Nouvelles Initiatives de Médiation Scientifique. Chaque groupe aura 3 minutes pour présenter son projet devant des acteurs de la culture scientifique et technique.

Lors du congrès de l’AMCSTI qui sera tenu à Caen au mois de juillet, les groupes auront l’opportunité de présenter de nouveau leurs projets de médiation scientifique.

 

 

Incubateur de médiation de systèmes complexes : Phase Itération

Le 15 mars dernier, chercheurs systèmes complexes et médiateurs scientifiques se sont réunis dans l’espace Totem de l’ISC-PIF pour la troisième et dernière session de l’Incubateur de Médiation Scientifique du CNRS dédié  aux systèmes complexes.

Concevoir un projet de médiation autour du système complexe “Ville”

Concevoir un projet de médiation autour du système complexe “Ville”

Des chercheurs qui cherchent et des médiateurs qui expliquent le résultat de leur recherche est la relation la plus ordinaire qui puisse exister entre un chercheur et un médiateur scientifique.

Avec l’Incubateur de médiation scientifique du CNRS, une autre forme a été pensée : faire travailler ensemble les chercheurs et les médiateurs sur les mêmes thématiques. Parmi les thématiques possibles,  le groupe “ComplexCité” a choisi de traiter du système complexe “ville”.

Les villes, systèmes complexes et auto-organisées

Suite aux recherches effectuées sur le sujet, un intérêt particulier a été porté sur l’évolution des villes : on se demande comment et pourquoi les mêmes changements, spontanés pour la plupart, peuvent apparaître simultanément dans différentes régions du monde. En s’appuyant sur l’expertise de Juste Raimbault qui étudie la complexité des transports urbains à l’ISC-PIF, le groupe à décidé de se concentrer sur le phénomène d’auto-organisation et d’émergence des villes, et d’en expliquer les caractéristiques au grand public.

On pourrait croire que tout est gouverné par les pouvoirs politiques ou économiques.

Mais l’histoire et le devenir des systèmes de villes et le fruit d’une auto-organisation. Il n’y a pas de chef d’orchestre mais c’est le produit involontaire des interactions d’un grand nombre d’agents interdépendants qui fait émerger la ville. L’interaction entre ces agents, leur répartition et leur hiérarchisation sont des propriétés émergentes du système.

Les transports urbains, systèmes multi-agents.

Les interactions multi-agents se manifeste à plusieurs échelles dans les transports urbains. En effet, le transport en général, et le transport terrestre en particulier, touchent à plusieurs aspects en l’occurrence social, économique, industriel, sécuritaire, géographique, environnemental, etc.  Prenons deux exemples, celui du trafic routier et le transport public.

Ce dernier a été conçu pour répondre aux demandes de déplacement mais le déplacement des citadins a t-il engendré l’émergence de nouvelles stations ou l’ouverture de ces dernières a créé un flux de déplacement. l’oeuf ou la poule? Telle est la question! Quant aux phénomènes du trafic routier, ils sont étudiés via des procédés de modélisation pour comprendre le système mais ils n’échappent pas à l’auto-organisation. Lorsqu’un bouchon se forme, celui-ci est spontané, peu anticipé et résulte de l’interaction imprévisible des agents.  Que ce soit à vélo, en voiture, en tramway, en taxi, en métro ou en bus, le transport urbain est donc l’expérience que partage le plus grand nombre de citadins dans la vie réelle. Et dans le projet de l’Incubateur, le groupe ComplexCité doit choisir un dispositif de médiation scientifique pour parler des concepts pré-cités au public.

Un webdocu interactif pour expliquer l’auto-organisation

A partir de leurs échanges avec les chercheurs systèmes complexes, les médiateurs scientifiques du groupe ComplexCITÉ ont proposé un format de médiation qui leur semblait particulièrement pertinent pour traiter du sujet de l’auto organisation appliqué aux transports : le web-documentaire. En effet, ce support de nature interactive permettra à l’utilisateur de choisir le rôle qu’il veut jouer (usager de transport, agent de contrôle, gestionnaire du métro ou du train, décideur public, acteur économique, etc) et de suivre l’évolution du système urbain. Les choix fait par l’utilisateur vont l’engager dans des scénarios divers où seront illustrés les concepts d’émergence, d’auto-organisation, de rétroactions, d’intérêts contradictoires, etc. mettant ainsi la lumière sur la complexité du système des villes.

Maintenant que les scientifiques et les médiateur.rice.s du groupe ComplexCITÉ ont déterminé leur sujet, leur problématique, et leur support de médiation, il leur est demandé de se projeter et d’imaginer l’univers visuel de leur projet à travers la conception d’un “Moodboard”. Découvrez le résultat dans notre prochain post!

Pour présenter son support de médiation, le groupe ComplexCité travaille collectivement sur un Moodboard qu’il est amené à présenter à un panel d’experts lors de la 3ème session tenue le 15 mars, aux côtés des 4 autre projets : Complexité en question(s), Haute mer, Langages et Extrêmes climatiques.

 

Conception de projet : L’intérêt du Moodboard