En provoquant la migration d’un grand nombre de contextes de production de connaissances – depuis les discussions informelles jusqu’à la production de théories scientifiques en passant par le débat politique – vers des supports numériques, l’essor des technologies de l’information et de la communication (TIC) a révolutionné notre rapport aux productions culturelles de nos sociétés. L’entrée des TIC dans l’ère du web 2.0 à ouvert, entre autres, de nombreuses opportunités pour une recherche qui se situe à la croisée entre l’innovation et les sciences humaines et sociales. Grâce au outils du Big Data et le méthodes issues de l’analyse et la modélisation des systèmes complexes, il est aujourd’hui possible d’extraire simultanément et à grande échelle les contenus sémantiques et les réseaux d’acteurs présents dans les différentes sphères des TIC.
Au sein de l’ISC-PIF, je dirige une équipe spécialisée dans le développement de ces outils qui permettent l’analyse de systèmes complexes tels que les réseaux socio-sémantiques et proposent de nouveaux modes d’interactions avec les productions scientifiques et culturelles de nos sociétés. Nous appelons ces outils des « macroscopes sociaux » en référence à cet outil virtuel décrit par Joël de Rosnay qui permet d’observer un système complexe en adoptant un point de vue “extérieur”. Ces macroscopes ambitionnent d’accompagner les citoyens, responsables politiques, industriels et les scientifiques dans la connaissance de nos sociétés comme ont pu le faire le microscope ou le télescope pour la connaissance du vivant ou de l’Univers.
Minuit moins dix à l’horloge de Poutine
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