Bifurcations en écologie

Exposition et Démo

À propos

En s’appuyant sur la recherche la plus récente dans les domaines de l’écologie évolutive et de la théorie des jeux, Guilhem Doulcier, chercheur, et Mélissa Faidherbe, artiste, mènent une exploration artistique et scientifique des points de bascule sociaux et écologiques dans le but de proposer des images nouvelles et originales. Outre la création artistique, ils proposent un contenu pédagogique et interactif, afin de rendre vivants, sensibles et accessibles les mécanismes sous-jacents des grandes transformations qui attendent l’humanité dans les années à venir.

Intervenants

Mélissa Faidherbe, Guilhem Doulcier

Mélissa Faidherbe

Mélissa Faidherbe : Spécialiste du dessin naturaliste et de la vulgarisation scientifique. Elle a illustré une vingtaine de livres publiés à compte d’éditeurs. Son parcours en dessin, ainsi que sa connaissance rigoureuse et sensible de la faune et de la flore, lui permettent de produire des illustrations aux formes épurées, à la fois colorées et précises, particulièrement adaptées à la vulgarisation de sujets complexes. Sa formation en design lui offre par ailleurs la capacité d’explorer, sans idées préconçues, les formes les plus pertinentes pour chaque projet artistique. En cohérence avec son éthique, elle privilégie les projets qui intègrent les enjeux climatiques et la protection de l’environnement.

Guilhem Doulcier

Guilhem Doulcier : Chercheur en biologie de l’évolution. Diplômé de l’École normale supérieure, il a suivi un parcours mêlant mathématiques et biologie afin de mieux comprendre l’interaction entre dynamiques écologiques et évolutives. Il a débuté ses travaux en collaborant à l’inventaire de la diversité virale marine dans le cadre du projet TARA Océans. Il a toujours accordé une grande importance aux échanges interdisciplinaires dans ces domaines. À la suite de son doctorat, il a travaillé en microbiologie au sein du Max Planck Institute for Evolutionary Biology (Plön, Allemagne), puis en philosophie des sciences à Macquarie University (Sydney, Australie). Il est aujourd’hui post-doctorant à l’IEES Paris (Sorbonne Université), où il applique la théorie des bifurcations à l’étude du contrôle génétique des populations de moustiques.