OCÉAN, MER, VAGUE / Ciné-Concert perfomance de clôture

Pour honorer les océans,  la journée sera clôturée par un ciné-concert performance en pellicule de courts-métrages autour de l’eau et de la mer, accompagné par une improvisation musicale par trois musiciens d’exception !

Le programme de la projection a été élaboré en partenariat avec  Lightcone, maison de production, diffusion et conservation de films en pellicule.

Improvisation musicale : Denis Colin à la clarinette, Pablo Cueco au zarb et Simon Drappier à la basse !

OÙ ?

AUDITORIUM

QUAND ?

21h-22h

Programme

REDSHIFT de Emily RICHARDSON

2001 / Fichier sur serveur / couleur / sonore / 25 ips / 4′ 00

Dans la terminologie astronomique, « redshift » (décalage vers le rouge) est le terme utilisé dans le calcul de la distance des étoiles à la terre, déterminant ainsi leur âge. REDSHIFT tente de montrer la très grande géométrie du ciel nocturne et de donner une perspective modifiée du paysage, à l’aide d’expositions longues, de positions fixes de caméra, plans longs et techniques d’animation image par image pour révéler des aspects de la nuit invisibles à l’œil nu. Le film est subtilement intense, et est composé de changements de lumière sur la mer, le ciel et les montagnes. Il montre le mouvement là où il y a une immobilité apparente, tant dans la formation de motifs météorologiques, du mouvement des étoiles, que de l’illumination d’un bâtiment par le passage des phares des voitures ou des bateaux filant sur l’horizon de la mer. Le son a été composé pour le film par Benedict Drew, prenant pour point de départ des enregistrements sur le terrain de l’aurore boréale et utilisant du son purement généré par ordinateur pour créer une bande-son qui reflète les éléments non entendus présents dans l’atmosphère de la terre.

ILE DE SEIN #1 de David DUDOUIT

2009 / 16mm / n&b / silencieux / 24 ips / 15′ 30

Ce sont des images filmées en Super8 sur l’ile de Sein, gonflées par la suite en 16mm. Dans une démarche qu’on pourrait définir ethnographique, David Dudouit s’attache à nous montrer le quotidien de l’ile et de ses habitants. Les journées se répètent, le cinéaste revient parfois sur les lieux filmés la veille. Du fait de la prise de vue en image par image, le temps se retrouve compressé et le rythme du film nous emporte dans une sorte de transe.

CLAIR DE PLUIE de Marcelle THIRACHE

1986 / 16mm / couleur / silencieux / 18 ips / 3′ 00

Jeux de lumières d’eau. L’usage du gros plan transforme l’objet regardé. Ce film donne à voir l’eau comme des traînées de lumières. Il y a plus d’éclats, de rapidité, de vivacité que d’humidité. Les flux d’eau défilent, s’entrecroisent et deviennent des flux de lumières éphémères. Pour moi du cinéma pur… la lumière et le mouvement étant les éléments minimaux d’un film. Eau, lumière Lignes d’eau, lignes de lumière Fascination de l’eau qui se donne en lumières Donc c’est l’eau qui vit, donne vie, éclate, circule… C’est l’amour de ce qui vit Amour de l’éphémère… le film pause, file, défile Et j’aime la vie… si elle n’est qu’une suite de moments uniques!

EMANANCE de Craig LINDLEY

1999 / 16mm / couleur / sonore / 24 ips / 9′ 00

EMANANCE explore les zones de connexion du cinéma visionnaire et concret. Le film s’ouvre sur une forêt vierge, puis montre des ruisseaux et des étangs dans la forêt, pour s’intéresser enfin aux mouvements de la surface de l’eau ainsi qu’aux mouvements de la lumière sur cette surface. Le traitement du négatif noir et blanc et son couplage avec des teintages au toner et des virages ont changé radicalement le paysage et créent un royaume visionnaire intense. L’eau repose comme une piscine de feu dans la forêt émanente. Le soleil devient l’astre noir, par clignotement, se volatilisant en forme d’énergie et d’éruption protozoaire avant de sombrer dans un flot de lave.

THE COLOR OF THE RAY ON WATER de Akira MIZUYOSHI

2002 / 16mm / couleur / silencieux / 24 ips / 7′ 00

Mizuyoshi essaie de mettre en valeur des paysages quotidiens au travers de sa caméra. Captant les mouvements de lumière sur l’eau d’un ruisseau, ou des reflets à travers les herbes, il cherche à rendre une certaine qualité d’image cinématographique.

CHIYO IN BLUE, QIYUN IN PINK de Erwan Tracol

2023 / 16mm / n&b et couleur / silencieux / 2’45

De la pellicule périmée et des teintures agressives.