
L’ISC-PIF relance les « Happy Hour Conferences, des conférences accessibles pour faire découvrir à un public de passionés de science la diversité des disciplines et thématiques abordées par la recherche systèmes complexes.
Pour la première conférence de l’année, nous recevrons Katrina Podsypanina (IHES, Univ. Paris Saclay) et Fernando Peruani (Lab. de Physique Théorique et Modélisation, CY Cergy Paris Université) pour aborder la question des comportements collectifs à travers une conférence intitulée : « Dissémination versus métastases : des moutons aux cellules tumorales »
Livestream
Rendez-vous le 28 janvier à 18h30 sur notre chaîne Viméo : https://vimeo.com/501732248
Les présentations
Cancer and its normal neighbors: collective phenomena.
Katrina Podsypanina
IHES, Univ. Paris Saclay.
I am a cancer researcher currently working with Misha Gromov and his colleagues on a framework for a new mathematical model of metastasis at the Institut des Hautes Etudes Scientifiques. The reason for making a new model is that, in mice, metastases can grow from cells that are still normal at the time of arriving to the future metastasis site. If the same happens in humans, it would be pretty important for cancer therapy. First, it would explain why anti-cancer therapies fail to prevent metastases in some patients: if the cells are yet non-malignant at the time of therapy, they would be spared by the treatment. Second, it may be possible to identify improved treatments based on the ability to kill these non-malignant cells. I hypothesize that dissemination of non-malignant epithelial cells occurs collectively with tumor cells, and subsequent transformation at the ectopic sites is a source of metastasis. This scenario ties together two contradictory observations: – that metastases are associated with large and rapidly growing primary tumors, while metastatic tumors themselves often take a long time to grow.
Dissémination des troupeaux de moutons: imitation, leadership et intelligence collective.
Fernando Peruani – Lab. de Physique Théorique et Modélisation, CY Cergy Paris Université.
La plupart des études sur le comportement animal considèrent le mouvement collectif comme un processus continu et ininterrompu. Pourtant, dans de nombreux systèmes animaux comme chez les moutons, le mouvement collectif n’est pas un processus continu, mais se produit en rafales, qui sont précédées et suivies de phases de repos (ou d’alimentation). Un déplacement collectif, à partir d’un groupe initialement statique, est déclenché par le changement de comportement d’un individu, qui «incite» les membres voisins du groupe à subir la même transition comportementale. En conséquence, une vague d’activation se propage à travers le système et le groupe commence à se déplacer collectivement. La transition vers une phase statique se produit de la même manière. Fait intéressant, les déplacements collectifs sont coordonnés par le premier individu à effectuer la transition vers le mouvement qui est situé à l’avant des groupes et agit comme un leader temporel. :es individus jouent alternativement les rôles de leaders et de suiveurs. Nous démontrons que les propriétés mathématiques du mécanisme dévoilé chez les moutons – susceptibles d’être à l’œuvre dans de nombreux systèmes animaux grégaires – confèrent au groupe la capacité d’effectuer une série de tâches collectives complexes telles que l’orientation de groupe à travers des paysages complexes, le partage d’informations pour une efficacité localisation des cibles et exploration de plusieurs cibles.



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